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Google supprime les nouveaux liens vers les actualités canadiennes en réponse à la loi sur l'information en ligne (projet de loi C-18)

28 juillet /
Tous les secteurs / Mises à jour des algorithmes 

Les organismes de presse canadiens verront leur trafic de recherche et de médias sociaux diminuer considérablement à partir du mois de juillet. La loi sur l’information en ligne, également connue sous le nom de projet de loi C-18, limite la capacité des plateformes tierces à afficher le contenu des articles d’actualité canadiens au Canada, sans renvoyer les utilisateurs vers les médias qui fournissent l’information complète et sans payer une « taxe sur les liens » en guise de contrepartie. L’objectif de ce projet de loi, qui s’applique uniquement au Canada pour le moment, est d’éviter que Google, Meta et d’autres ne récupèrent le contenu des médias et ne publient l’intégralité du travail de ces médias dans des annuaires tiers, sans offrir de compensation suffisante. En réponse à l’adoption de ce projet de loi au Canada, la quasi-totalité des principaux moteurs de recherche et réseaux sociaux ont tout simplement cessé d’afficher les liens vers les actualités canadiennes.

« Le gouvernement ne nous a pas donné de raisons de croire que le dispositif de régulation permettra de résoudre les problèmes structurels liés à la législation. En conséquence, nous avons informé le gouvernement que nous avons pris la décision difficile de supprimer, dès l’entrée en vigueur de la loi, les liens vers les actualités canadiennes dans nos produits Search, News et Discover et que nous ne pourrons plus exploiter Google News Showcase au Canada ».

Dans un même élan, Meta a publié un communiqué faisant état de sa décision de mettre fin à la diffusion de contenus d’actualité sur Facebook et Instagram pour les utilisateurs au Canada.

L’absence de tout article de presse renvoyant à un média canadien entraînera une baisse significative du classement des médias. Le projet de loi C-18 s’appliquant à toute organisation employant au moins deux journalistes à temps plein, Google et Meta considèrent que la loi s’applique à tous et choisissent de supprimer toutes les actualités canadiennes. Cette décision ne sera pas sans conséquences pour les classements en ligne des organismes de presse, mais si l’on considère que leurs contenus ont effectivement été copiés et leurs prospects récupérés par ces plates-formes avant l’adoption du projet de loi, il s’agira peut-être d’un compromis qui en vaudra la peine.

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